Six cents fois merci !

Le 4 décembre 2009 paraissait le premier numéro d’un journal qui allait changer le visage de la presse mondiale en profondeur. C’est du moins ainsi que nous raconterons le début de cette épopée à nos petits-enfants, même si en vérité nous n’avons, quatorze ans plus tard, que changé le visage de la presse romande. Et pas en profondeur. Disons qu’on lui a rajouté un nez rouge. Mais c’est déjà pas mal, et ce n’est pas fini puisque Vigousse surnage toujours, alors tout est encore possible !

En se retournant sur le chemin parcouru durant ces 600 numéros, on a une pensée émue pour les camarades tombés en cours de route : Mix&Remix, Victor Gagnaux, Patrick Nordmann, Roger Jaunin. Tout ça n’aurait pas été possible sans vous, les gars.

Sur une note moins mélancolique, on peut se féliciter de constater que les dessinateurs qui ont fait leurs armes chez nous ont désormais trouvé leur place dans les médias traditionnels, qui se les arrachent. Comme le souhaitait Barrigue, Vigousse a joué le rôle d’incubateur pour les dessinateurs de presse, dont toute une génération est issue de nos pages.

Six cents numéros, donc, que le petit satirique romand empoigne chaque vendredi son flacon de poil à gratter pour en saupoudrer généreusement les institutions, les politiciens, les entreprises, les personnalités, les confrères et les cuistres en tout genre. Ce succès, c’est aussi à vous, les lecteurs, que nous le devons. C’est grâce à votre fidélité et à votre soutien que nous pouvons continuer notre mission primordiale et dérisoire à la fois d’informer, de faire rire et, nous l’espérons, de susciter la réflexion.

Et comment se porte le journal ? Pour être honnête, il a connu des jours meilleurs. La guerre, l’inflation et la crise nous font passer un sale quart d’heure. Pour que Vigousse continue à surnager, nous avons besoin de vos abonnements, qui sont notre principale source de revenus. Alors pour Noël, pensez donc à offrir le plus beau des cadeaux à vos proches : un abonnement à Vigousse ! Et peut-être que nous pourrons repartir pour 600 numéros supplémentaires !